Le maire de Spremberg tire la sonnette d'alarme : le danger d'extrême droite augmente !
Le maire de Spremberg met en garde contre l'extrémisme de droite. L'Office pour la protection de la Constitution propose son soutien. Inquiétude croissante parmi les citoyens.

Le maire de Spremberg tire la sonnette d'alarme : le danger d'extrême droite augmente !
Un vent inquiétant souffle sur la paisible ville de Spremberg. La maire Christine Herntier (sans parti) a exprimé ses inquiétudes face à l'influence croissante des extrémistes de droite dans une lettre incendiaire adressée aux 22 000 habitants de la ville. Ces évolutions alarmantes jettent une ombre sur l’atmosphère calme qui règne à Spremberg. Herntier souligne la montée inquiétante du sentiment d’extrême droite dans la région et appelle à une plus grande présence policière et à une surveillance vidéo accrue dans ce contexte.
Le ministre de l'Intérieur du Brandebourg, René Wilke (indépendant), annonce que le soutien de l'Office pour la protection de la Constitution est en route. Une réunion prévue sur place est destinée à discuter de mesures concrètes pour soutenir la ville. Wilke souligne l'urgence de mettre en œuvre des mesures de prévention dans les écoles pour lutter contre la radicalisation. Le Victim Perspective Advisory Centre exprime également son inquiétude face à la situation actuelle, soulignant un sentiment de peur largement répandu parmi les citoyens démocratiquement engagés.
Menace croissante de radicalisation
Les chiffres parlent d'eux-mêmes : l'Office pour la protection de la Constitution fait état d'un maximum de 3 650 extrémistes de droite dans le Brandebourg, soit près de 20 % de plus que l'année précédente. Ce qui est particulièrement alarmant, c’est que 40 % de ces personnes sont orientées vers la violence. Spremberg, le fief de l'AfD, a généré 45,51 % des deuxièmes voix pour l'AfD aux élections fédérales de février 2025. Cela soulève des questions sur les structures sociales et l'acceptation des opinions d'extrême droite.
«Des actes de violence terroristes de droite existent depuis des décennies», explique l'Agence fédérale pour l'éducation civique. Les mesures contre l’extrémisme de droite sont complexes et doivent être abordées à différents niveaux. Un travail socio-éducatif de prévention et de déradicalisation, des offres éducatives sur le racisme et l'antisémitisme ainsi qu'un travail de mémoire pour les victimes des violences d'extrême droite sont nécessaires de toute urgence.
Focus sur la prévention et l’éducation
Cependant, il est difficile d’identifier les acteurs d’extrême droite car ils ne présentent souvent aucune caractéristique typique de la scène. La prise de conscience de la propagation des attitudes d’extrême droite est répandue dans la société, même au-delà des marges sociales. En relation avec l’AfD, il existe déjà des liens documentés avec des groupes d’extrême droite, qui contribuent à un climat d’insécurité inquiétant.
Le catalogue de mesures du gouvernement fédéral contre l'extrémisme de droite entre 2021 et 2024 vise à promouvoir la démocratie, à mettre en avant la photographie de projets de la société civile et à renforcer les échanges interculturels. Malgré ces vastes initiatives, l’augmentation de la violence d’extrême droite reste préoccupante et soulève des questions sur la sécurité financière et l’avenir des initiatives de la société civile. L’éducation politique des enfants et des jeunes n’est pas seulement un droit fondamental, elle est également essentielle à l’éducation à la démocratie.
Les évolutions sociales actuelles, exacerbées par des événements tels que la pandémie du coronavirus, pourraient également alimenter une dynamique autoritaire de droite. À Spremberg, les responsables observent l'évolution de la situation avec inquiétude et savent : « Il se passe quelque chose » : il est urgent d'agir pour que la ville ne s'enfonce pas dans une spirale descendante.